Les 3 phrases pour progresser plus vite

Bonjour ami(e) tennis(wo)man

Etre un bon joueur n’est pas qu’une question de technique, tactique, physique ou même psychique.

Certes, ces éléments sont importants, mais il y a ce que j’appelle des éléments transversaux qui sont indispensables de posséder pour vraiment devenir un bon tennisman.

Il s’agit d’avoir une manière de penser (et d’agir) bien particulière quand il s’agit de tennis… ou ailleurs.

Quand on parle de plan tactique, de capacité technique, de compétence physique, de qualité psychique, il y a une manière de penser tout à fait différente de 90 % de la population. C’est grâce à cela que j’ai pu rester 2/6 à 50 ans sans avoir été plus haut que 0.

Les gens s’autosabotent en refusant d’utiliser 3 phrases qui les empêchent de se maintenir donc de progresser pour contrebalancer le poids des années…

J’utilise ces phrases régulièrement. Je les utilise même quotidiennement.

Phrase n°1 : « Je ne sais pas »

Les gens détestent utiliser cette phrase. Cela remonte surement de l’école. Où le fait de ne pas savoir était synonyme d’avoir mauvaise note à l’examen.

Lorsque je m’entraine dans mon club avec mes potes moniteurs, on met en place des situations de jeu qui ne sont pas forcément dans mes habitudes. Je ne suis pas dans ma zone de confort, je suis obligé de me faire violence, d’être perturbé pour être en situation d’apprentissage. Pour apprendre il faut être perturbé, pas perturbé psychologiquement mais perturbé cognitivement. Il faut casser des idées, des préjugés, des croyances et essayer, voire réessayer après avoir raté, une fois ,2 fois, 10 fois.

C’est comme pour ce blog quand je l’ai commencé en juillet 2015, je n’y connaissais rien, je n’avais aucune idée du monde caché, invisible d’internet. Je savais m’en servir mais pas le construire.

Donc maintenant je fais comme Bill Gates, je ne dis plus “je ne sais pas” mais “je ne sais pas encore”.

Phrase n°2 : « J’ai besoin d’aide »

Les gens ne progressent pas autant qu’ils pourraient progresser, car ils n’arrivent pas à prononcer cette phrase. C’est comme si l’on avouait être nul.

Est-ce que vous voyez beaucoup de joueurs demander à un autre joueur plus fort ou plus expérimenté ou alors au moniteur du club, de l’aide, c’est-à-dire un tuyau, une astuce pour réussir quelque chose de précis ? Les gens qui voudraient n’osent pas et qu’est-ce qu’il se passe ? Rien ne change. Régulièrement, j’ai des abonnés qui me posent une question, un exercice, un point de vue, et j’ai toujours répondu à tout le monde. Et ce qui est bien et valorisant, c’est de se sentir utile à quelqu’un qui cherchait de l’aide. Parfois, on pourrait penser que certaines personnes sont gonflées mais qui n’ose rien n’a rien.

En fait, demandez de l’aide, c’est prendre un risque, un risque de refus mais si ce refus est absent, ce n’est que du bonus.

Mais vous savez quoi ? Les gens adorent venir en aide.

Phrase n°3 : « C’est de ma faute »

C’est la pire des 3 phrases, celle qui empêche de rejoindre le groupe des bons joueurs.

Lorsque l’on rejette la faute sur les autres, on est en mode « Caliméro ». Attention, Caliméro je l’aime bien, il est mignon avec sa carapace sur la tête. Mais au bout de 5 minutes, j’ai envie de lui mettre 2 taloches, un coup de pied aux fesses et lui dire de se secouer un peu.

TOUT ce qui vous arrive dans votre vie, c’est votre faute (à 95%).

Si vous trainez la patte sur le terrain, ce n’est pas la faute de la lune, mais parce que vous n’êtes sorti faire des footings

Si vous prenez un retour gagnant, ce n’est pas la faute à pas de chance ou plutôt à trop de chance de l’adversaire, c’est parce que vous avez mal servi ou dans la mauvaise zone.

Si vous prenez un passing, c’est la faute à votre enchainement et votre montée mal négociée

Si vous vous sentez fatigué sur le terrain, ce n’est pas à cause de la vie, c’est la faute à votre hygiène de vie ou votre alimentation mal équilibrée.

Quand vous vous mettez dans l’esprit que c’est votre faute, alors vous commencez à chercher des solutions sans faire de blocage sur le problème. Si jamais vous faites un blocage sur le problème, c’est de votre faute à ne pas vouloir changer la situation.

=> Quand vous trouvez des solutions, d’autres opportunités surgissent.

=> Qui dit opportunité, dit réussite.

Au contraire, quand rien n’est jamais de votre faute, vous êtes comme Caliméro. Vous êtes mignon, mais lourdingue à la fin.

Vous arrive-t-il de prononcer ces phrases ou au contraire sont-elles rayées de votre vocabulaire ?